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Une tempête

Qu’est-ce que ça fait de côtoyer des vieux, son devenir en chair et en os, le temps d’une traversée ? 

Le passé et le futur peuvent-ils cohabiter sur un même bateau ? 

Comment les tempêtes peuvent-elles résoudre les mal-êtres, quand le lisse et le beau dominent largement les imaginaires ?

Comment créer la magie avec des décors en carton ?

Comment garder la magie en montrant les ficelles, les défauts, les imperfections ?

Comment re-poétiser le mot « vague » ? 

Peut-on chanter des questionnements philosophiques ?

Comment voyager, dans un monde où les avions ne pourront plus voler autant qu’avant, sinon par la mer, au gré du vent ?

Quelles places aux transmissions dans nos chemins intimes ?

Quelles formes, quelles esthétiques, quels récits donner à nos voyages, à nos espoirs et à nos peurs, entre générations ?

Quels cauchemars nous habitent tous et toutes ?

Quelles histoires peut-on encore raconter face au grand péril écologique ?

Pourquoi encore créer au lieu d’agir ?

Que transmettre à nos enfants ?

Peut-on réellement être mère, mer ET artiste ? 

 

Tant d’horizons à atteindre !

Ça tombe bien l’alizé est un vent qui pousse les bateaux.

 

Mon père était marin. Je mènerai la barque, mon capitaine. 

 

Alizée Bingöllü

Une création musicale et maritime

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Alizée Bingöllü 

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Théâtre et musique sont liés en moi, liés à mon parcours d’artiste, de femme.

 

C’est grâce à mon groupe de musique Ödland que je suis devenue comédienne et c’est par la musique que je suis entrée dans le théâtre. 

 

Je joue avec instinct, mes instincts.

 

Je ne suis pas musicienne et pourtant je parle la musique.

Quand je dis un texte au théâtre, je le vis comme une partition.

La musique est mon langage. Mon terrain de jeu. Depuis quinze ans.

 

Elle est pour moi un vecteur d’émotion immédiate, sans barrière de langue, ni de savoir, ni de classe sociale... elle est le lien, le liant, la communication possible entre tous, la musique est monde.

 

Je suis comédienne, autrice, metteuse en scène.

Le théâtre est mon langage. Mon terrain de jeu. Depuis dix  ans.

C’est en dramaturge musicienne que j’imagine, co-écris, mets en scène, interprète Des vagues.

 

Creuser - après Bingöl - le chemin d’un théâtre musical dans mon travail est une évidence.

 

Ödland, mon groupe, veut dire terrain vague en allemand.

Que fait-on sur un terrain vague ? On construit. On invente. On navigue.

C’est une promesse d’autre chose.

 

Je tiens le cap de mon terrain artistique. 

 

Alizée Bingöllü

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LE GROUPE ÖDLAND

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Alizée Bingöllü fait partie du groupe Ödland, groupe acoustique, poétique à l’univers visuel très fort qui compte à son actif cinq albums. En parallèle et après une formation de comédienne au Geiq-théâtre compagnonnage il y a dix ans maintenant, elle joue avec de nombreuses et nombreux metteurs en scène dans des créations sur des plateaux internationaux et signe à ce jour sa cinquième mise en scène. Après avoir récrit et mis en scène Bingöl, road trip théâtral un projet sur l’intime, les origines, les départs, elle rêve à une épopée à grande échelle - comme un challenge - dans l’économie actuelle du théâtre. L’envie de musique, de voyage, de couleurs en réponse aux années sombres que nous venons de traverser, la porte à hisser ce projet comme un drapeau de joie sur un théâtre intergénérationnel, transgénérationnel et pluridisciplinaire.

 

Les liens entre passé et futur, récits intimes et universels alimentent le travail d’Alizée Bingöllü depuis 10 ans. 

 

La création Des vagues les transcende.

 > lien vers les notes d'intentions Alizée Bingöllü et Lorenzo Papace

        > liens vers la note d'intention sur les 9 chansons et les premières partitions

EXTRAITS

chanson du Prologue 

Viens embarquer

dans mon bateau mental

qui vogue vers nulle part

hagard il s’éloigne s’obstine

à faire des ronds

toujours des ronds

au beau milieu de ma tête anémone

​

​

Mais

paysage

des vagues...

encore des vagues...

toujours des vagues...

​

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